Communiqué de presse – Baisse des moyens pour le service public du sport scolaire

 

CONTRE LA DIMINUTION DES MOYENS POUR LE SERVICE PUBLIC DU SPORT SCOLAIRE

POUR UNE VERITABLE AMBITION EDUCATIVE

 

Toujours moins pour le sport scolaire, mais toujours plus de bla-bla sur l’importance de la pratique du sport !

Nous venons d’apprendre lors des réunions de rentrée de l’UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire) regroupant les professeurs d’EPS, animateurs du sport scolaire de l’académie de Bordeaux, que la nouvelle Rectrice souhaitait « étudier la piste » d’une baisse de 10% de la rémunération des coordonnateurs de l’activité du sport scolaire dans les districts. Les professeurs d’EPS réunis à Talence votent de façon unanime contre cette baisse de moyens !

Nous avons demandé une audience à Mme la Rectrice et avons réitéré notre demande en urgence. L’argument « il n’y a pas d’argent » ne nous convient pas !

Ce n’est pas la première attaque contre le service public du sport scolaire :

  • hausse du coût de la licence de 10% à la rentrée 2018,
  • sport scolaire empêché le mercredi suite à des stages de formation imposés le mercredi pour la mise en place de la réforme du collège,
  • non rémunération des coordonnateurs de district de Gironde en 2016,
  • sous recrutement d’enseignants en EPS qui a fait qu’à la rentrée 2018, il manquait des professeurs d’EPS et donc des animateurs du sport scolaire dans 30 établissements,
  • mercredi pris pour la mise en place des spécialités(dans le cadre de la réforme des lycées) dans certains établissements

Notre nouvelle rectrice affiche une volonté de ne pas prendre le temps de comprendre le fonctionnement de notre académie, et fait le choix de remplir une mission de « baisse de voilure » qui semble prioritaire devant le développement du service public.

Pourtant, les discours d’introduction des représentants de l’Éducation Nationale sont édifiants:

Place de l’EPS et du sport  à l’école, enjeux de formation, de santé, parcours sportif,  Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 et « labélisation » des établissements. Le sport scolaire (et l’EPS) est extrêmement important dans les discours… mais dans les actes, ces services publics sont gravement attaqués. Le vernis communicationnel du ministre ne tient plus et nous appelons la profession, mais aussi les usagers à réagir pour demander les moyens pour le développement d’un service public du sport scolaire à la hauteur de ses ambitions.