Situation préoccupante à Aire sur l’Adour

Lien article sud ouest, 4 février 2021

« Les enseignants craignent la perte d’une classe et la suppression de cinq poste

Masqués mais pas muselés. Réunis en intersyndicale, les enseignants de la cité scolaire Gaston-Crampe, à Aire-sur-l’Adour, contestent les préparatifs de la rentrée de septembre qui, selon eux, aboutiront à la perte d’une classe de Seconde générale.

En cause l’estimation des élèves entrant en seconde : 240 selon le proviseur et 198 selon le rectorat, qui prévoit de ne plus accepter les élèves des départements du Gers et Pyrénées-Atlantiques (sauf si l’établissement accueille actuellement un frère ou une sœur). Cette différence de 42 élèves explique la perte d’une classe. De ce fait, cinq postes seraient supprimés ou gelés mais le nombre d’heures supplémentaires accordées sur l’année grimperait de façon significative. L’intersyndicale, animée ce jeudi 4février par Bruno Decriem, a donc fait de cette journée de jeudi une journée «cité morte» et s’est réunie en assemblée, à 9 heures, pour dénoncer le passage de sept à six classes de Seconde, la suppression immédiate ou à terme des cinq postes (dont deux au collège) et demandé que les volumes d’heures supplémentaires sur l’année soient transformés en postes. Elle dénonce notamment les effets mécaniques de la suppression d’une classe sur la suite de la filière générale et rappelle sur son tract que cinq postes ont été perdus chaque année en 2020 et 2021. Consciente de la logique de territoire et du rôle de la cité dans son bassin de vie, la communauté des communes était représentée par Jérémy Marti. Une délégation de l’intersyndicale sera reçue par le Dasen (Directeur académique des services de l’Education nationale), ce jeudi, à 16 heures, pour essayer de peser sur les décisions à prendre dans le plan triennal du Rectorat »